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Présentation


Cartes de Cassini (1750) et de Levasseur (1850)
Source: Famille.com, le site des jeunes parents"

Rians a forgé son identité à travers les âges : Rigomagus à l'époque gallo romaine, Rian en 1247, Riano en 1648 puis Rians dans son orthographe actuelle. Cette paroisse était sous le vocable de Saint Christophe, à la nomination du Chapitre Saint-Etienne de Bourges.
Le village se compose d'un habitat ancien autour de l'église du Xllème siècle.

Située en Champagne Berrichonne, la petite ville de Rians était traversée à l'époque romaine par la voie romaine qui va de Bourges à Sancerre, dite « chemin Jacques Coeur ».
La légende veut, en effet, que Jacques Cœur se servait de conduits existant sous cette voie pour acheminer des tonneaux de ses pressoirs de Sancerre jusque dans les caves de sa grand-maison de Bourges.
On retrouve le tracé qui emprunte la route de Sainte Solange en direction de Saint Céols, la vallée du Rocher, et sur la commune de Montigny.

De plus, les romains avaient construit un aqueduc sur la rive gauche de la rivière pour acheminer les eaux de source de la Douée vers des villas. En 1780, lors de l'édification du clocher, on retrouva des traces de cet aqueduc qui traversait, dit-on, l'église.

En fouillant deci, delà on retrouve ici un certain nombre de traces gallo-romaines. Mais des découvertes restent sûrement encore à venir.... .

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Rigomagus... Au temps des Gaulois!

César occupe la majeure partie de la Gaule, mais il doit soumettre des peuples turbulents, dont nos ancêtres les Bituriges commandés par Vercingétorix.
Alors que César veut assiéger Bourges - Avaricum, ville importante de 40 000 habitants - Vercingétorix donne ordre de la brûler, mais ses habitants le supplient de la préserver et il accepte qu'elle se défende, bien protégée par ses marais.
Vercingétorix installe son camp à 25 km entre Morogues et Humbligny à l'abri des forêts au-dessus des marais. Ses guerriers se faufilent dans les roseaux et font la jonction avec la ville.

Voulant se rapprocher d'Avaricum il déplace son camp vers le sud entre les Aix et Rians et, c'est là qu'il prépare une embuscade contre César.
Celui-ci devant des guerriers gaulois solidement harnachés et armés gardant tous les gués et les fourrés des marais est obligé, le jour même, de battre en retraite vers son camp.

Pour en savoir plus, consultez le livre "Vercingétorix et les Mystères gaulois", de Roger FACON et J.M PARENT.
(Source: Bulletin Municipal)


Maquette du siège d'Avaricum
(tiré de "L'Encyclopédie de Bourges")

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La vie au village, autrefois...

L'équipe de la bibliothèque municipale a organisé un circuit découverte de Rians. A chaque étape, des anecdotes, l'histoire du lieu ou un métier d'autrefois sont contés par les Aînés aux élèves de l'école primaire (CP/CE1/CM1/CM2). De l'instituteur en passant par le puisatier, le sourcier, le meunier, la gardienne de troupeau, la lavandière, le fermier sans oublier les sons des cloches qui signifiaient selon le tempo un rassemblement précis, ainsi que le garde champêtre (poème berrichon) et notre berrichonne costumée, les enfants ont pu partager la vie quotidienne et le travail de nos anciens.
(Textes des élèves de la classe CM1/CM2 de Madame Pajot, année scolaire 2006/2007)

L'école, par Odile Moulon
Avant, dans les écoles, il y avait les filles d'un côté et les garçons de l'autre.

    • Les travaux manuels : Les filles faisaient de la couture et de la broderie.
    • La Gobinette : La Gobinette était une boîte de conserve percée qui récupérait l'eau de pluie. Elle servait à se laver les mains. Elle doit son nom à l'inspecteur, M.Gobi.
    • Dans la classe : Des élèves de service avaient des tâches à accomplir : faire le ménage, remplir les encrier, mettre du bois dans le poêle...
      Il n'y avait pas de feutres, pas de stylos. On écrivait avec des plumes et de l'encre dans des petits pots.
    • Le repas : Il n'y avait pas de cantine, donc les enfants apportaient leur repas. Ils le mettaient sur le poêle, ou bien la maîtresse le réchauffait chez elle.
    • Le trajet de l'École : Certains élèves pouvaient faire jusqu'à quatre kilomètres à pied. Il n'y avait pas de voitures.
    • La cour de notre école est très vieille. Les grands et les petits étaient séparés. Les jeux étalent différends : les osselets mais aussi la marelle.
      Les enfants portaient des sabots ou des galoches dont les semelles en bois étaient renforcées avec des clous. Quelquefois, ils en perdaient dans la cour et ils devaient les ramasser pour ne pas crever les pneus de la voiture de l'instituteur.

Le puits, par Marie-Madeleine Bourcier

    • le sourcier repère l'eau dans la terre avec une baguette de noisetier et creuse les puits
    • Les outils du puisatier : Il utilise des pics et des pelles pour creuser, une bougie pour voir s'il y avait de l'oxygène au fond du trou, un treuil et un seau, parfois de la dynamite.
    • La construction du puits : En fonction de la profondeur et des pierres rencontrées, cela pouvait durer de deux à plusieurs semaines.
      Pour que les parois ne s'effondrent pas, le puisatier étayait avec des planches. Quand il ne réussissait pas à creuser, il utilisait de la dynamite.
    • Les fonctions du puits : il servait parfois de réfrigérateur pour conserver les aliments au frais.
      A l'époque, il n'y avait pas d'eau courante dans les maisons. On allait chercher l'eau au puits. On la buvait, on se lavait, on faisait la cuisine

Le moulin, par Michel Lagneau

    • La source : Elle alimente la rivière qui s'appelle l'Ouatier
    • le moulin à eau : La roue du moulin tournait grâce à l'eau de la ravière, ce qui permettait de faire de la farine.

L’abreuvoir, par Monique Bailly

    • Son alimentation en eau : Il était alimenté par l'Ouatier
    • Le point d'eau des animaux : Il servait à donner de l'eau au bétail (vaches, chèvres...).
      Les bœufs et les chevaux y allaient se réhydrater après avoir travaillé dans les champs.

Le lavoir, par Bernadette Bouheret

    • Les lavandières : Elles lavaient le linge, que leur apportaient les gens, avec du savon de Marseille L'une d'elles avait été surnommée ça Radio Cabasson, car elle savait tout sur tout le village.
    • Laver le linge : Les lavandières le lavaient dans une lessiveuse (un grand bac). Elles le battaient avec une petite pelle (le battoir) pour faire sortir le savons Elles le rinçaient dans le lavoir.
      Elles travaillaient à genoux dans un canasson.

L'église, par Marie-Jeanne Mary

    • Les transformations : Elles ont été faites il y a longtemps le cimetière était autrefois juste à côté de l'église, les vitraux ont été déplacés (mis plus bas), une porte abattue, des parties rajoutées (1e chuter, la chapelle).
    • Le clocher : Il sonne les heures, les demi-heures, les cérémonies religieuses La mélodie change en fonction de la cérémonie.
    • Les vitaux : Ils représentent des scènes de la bible et sont très colorés.
    • Saint Christophe : Le saint patron de l'église de Rians est Saint Christophe. Son histoire est très ancienne. Il a transporté Jésus, enfant, d'un bord à l'autre d'une rivière. Plus il marchait, plus le poids du garçon augmentait.

La ferme, par André Brocadet

    • Ses fonctions : Elle fournissait : les dits, les légumes, les céréales, les tufs, le foin, la paille, la laine, la viande, le lait...
    • L'ancien matériel : Autrefois, les agriculteurs n'utillsaient pas les tracteurs. Ils se servaient des bœufs et des chevaux pour tirer la charrue, la moissonneuse, la charrette...
    • Les bêtes : Dans la ferme, nous pouvions rencontrer des porcs, des vaches, des bœufs, des chevaux, des chèvres, des moutonnées poules, des lapins, des oies, des canards, des dindes, des pigeons.

L'ancienne mairie, par André Taillandier
Au fil du temps, l'actuelle bibliothèque a tout d'abord été une mairie puis le bureau de la directrice de l'école avant d'accueillir des livres .

D'Antan..., par André Taillandier et Marie-Madeleine Bourcier

    • Les vieux outils : Les aînés nous ont présenté des outils : le battoir; le canasson; le fer à repasser des lavandières; les forces pour tondre les moutons; le seau, le pic, la masse du puisatier; le tambour du garde-champêtre .
    • Le berrichon : Dans l'ancien temps, les aînés parlaient un patois : le berrichon (un « sieau » = un seau)
    • La tenue des femmes, portée par Marie-Madeleine Bourcier : Elles s'habillaient d'une coiffe, d'un corsage, d'une jupe, et de Jupons, d'un tablier et de sabots (ou de galoches). Elles pouvaient porter des bas.

 

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La résistance

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