TRADITIONS

• Présentation
• La chanson de Rians
• Les Brand'lons
• Le tir de cochon
• Les remèdes "de bonne femme"
• Comice rural et agricole

Bargée au champs Bargée au champs

Les traditions restent ancrées dans de nombreuses fêtes locales et encore plus dans ses différents groupes folkloriques (Sabotée Sancerroise, Notre Berry, les Thiaulins de Lignières, etc...). Le berrichon reste aussi un fervent conservateur dans ce domaine.

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Joueurs de Vielle à Roue (1934) Chantre du Berry

La Chanson de Rians, composée par ROGER dit LUBIS 1er Couplet Vous avée tous ben connu François Pinçon anque sa basse, Rouien, Rouien, Rouien, Rouien , Rouien Quand ce gars là, y s'ras pardu, Ça s'ras moé qui prend la place, Rouien, Rouien, Rouien, Rouien , Rouien J'tassure que je veux en jouer D'toutes les races pour m'amuser, Tou la ri la, Tou la ri la, Tou la ri la, ri la ri laire (bis) 2ème Couplet Et pie pour m'accompagner, Iara Georges son petit garçon, I la ben l'air de s'occuper D'apprendre à jouer du violon En nous deux oui j'en jouerons Coume pas un gas du canton. 3ème Couplet Les dima.nches j'f'rons danser Dans c'té salle qu'é parquiétée Tous ceux qui voudront ientrer J's’rons ben forcés d'payer d'l'entrée J's'r'ons ben sur dé gangner Pu que dans l'grous domaine du géré. 4ème Couplet J'f'rons dire dans tout l'bour, Qué çons bons pour la musique, Toutes les filles dée alentour A vinrons nous rendre visite. Et pée pour mieux m'amuser J'tâcherons dée fée jouer anque moié. 5ème Couplet Quand iara une noce dans l'pays, C'nous qui la sarvirons. J'y jouerons des p'tits quadrilles Anque nout basse et pée nout violon. Du matin au soir, coume ça Que les grands gars què j'fons là. 6ème Couplet Et pée toutes ceux vieilles femmes du bourg J'sais ben qu'à nous en envlons, I disons un peu partout Qué débauchons ieux garçons, Ceux qui v'lons pas ieux débaucher y l'on rin qu'à pas m'ni nous trouver. 7ème Couplet Tous les dimanches après souper Faut ben un peu qué j'en jouin, J't'envions des pas r'doubler Toute la musique à l'é entrain, S'qué cé d'avoir l'cœiur giai. Jemons t'y nous amuser. 8ème Couplet Si jamais J'prend une femme Qu'à veule pas qu'é j'bouffe là d'dans, Ça là ben l'temps d'm'rendre malade Et pée mouri au bout d'qieuque temps, Cée ben sûr qu'é j'serai regrettai y en a point pour m'remplacer. Tontes les deux lignes des couplets, l'on répétera les Rouien, Rouien, etc…

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Les Brand’lons se fêtaient le 1er dimanche de Carême

Les Brand'lons Il était de coutume en des temps révolus De fêter les Brand’lons comme personne au monde Et dans notre Berry, reposés ou fourbus, Personne ne manquait pas même une seconde. On parcourait les champs, les torches à la main Tout en s’interpellant de hameau en village Et tous ces feux follets sautant sur le chemin Etaient en la saison un magique éclairage. Ainsi l’on était sûr de chasser pour tout l’an Le mauvais sort avec les esprits en révoltes, Assurant sans faillir un épi succulent Qui donnerait à tous le bon pain des récoltes. Après un feu de joie où l’on sautait gaîment, On dégustait toujours beignets et crêpes rondes Et puis l’on s’endormait la tête au firmament Rêvant béatement de blés aux têtes blondes. Andrée Taillandier

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Le tir de cochon...

Avant-guerre, un après-midi de février, sur le chemin des Epinettes, se déroulait "Le tir de cochon". Il s'agissait de tirer sur cible (à balles) et le lot était un cochon que l'on partageait suivant la place des tireurs au concours. Une polémique ne tardat pas: certains auraient utilisé des balles à aillettes plutôt que les balles fournies par les organisateurs du concours. Le tir au cochon ne survécut pas à la guerre 39/45.

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Maux de gorge : tisane de feuilles de ronce sucrée au miel. Angine : guimauve ou tisane de baies de cassis ou de violettes. Contre la toux : tisane de thym au miel et citron. Toux de bronchite : cataplasmes de pommes de terre très chaudes ou de moutarde. Contre la coqueluche : porter sur la poitrine une touffe de poil de bouc. Contre les piqûres d’aoûtats : des frictions au vinaigre imprégné de fleurs de lavande. Piqûres de guêpes et abeilles : frotter fort au jus de persil frais. Contre les verrues : se frotter avec le jus jaune de la chélidoine (plante des fossés) Yeux irrités : lavage à la camomille tiède. Pour digérer : mélange de romarin, menthe, sauge et basilic en infusion, mais pas trop forte car peut énerver. Maux d’estomac : tisane de camomille romaine. Constipation : tisane de rhubarbe. Gros ventre des lapins : thym à volonté. Ver solitaire : faire bouillir et boire le jus de graines de citrouille.

Un bain d’avoine pour l’enfant bronchiteux, bain bien chaud et ensuite des cataplasmes de suif. Plus tard il fumera des « pas d’âne » qui est du tussilage et bon pour les poumons. Faire sécher et conserver les plantes de la St Jean qui sont les plus efficaces. Pour les hémorroïdes : porter un collier de 9 marrons, porter une bague faite dans un fer de mulet blanc. Pour les migraines : des cataplasmes de lierre terrestre. Une barbarie abandonnée fort heureusement : contre les convulsions, faire porter à l’enfant une taupe mâle en lui coupant (vivante) les 4 pattes. Contre les brûlures : se servir d’une bouteille d’eau de neige de mars. Pour les engelures : des bains de pieds avec une décoction de feuilles de noyer. Contre douleurs des caries : clou de girofle. Enfants nerveux : bains de tilleul Besoin de diurétiques : infusion de queues de cerises. Contre la goutte : en bains de pieds, tisane de fleurs de sureau. Mal des transports : un bouquet de persil frais sur la poitrine. Entorse : bains d’eau froide. Eczéma : infusion de souci sur zones atteintes. Vermifuge : l’armoise. Maux d’oreille : lys blanc macéré dans l’huile (en gouttes)

A suivre…

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Cavalcade de Rians - 1922

Cavalcade de Rians, 1922 Cavalcade de Rians, 1922 Cavalcade de Rians, 1922

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Comice Rural et Agricole - Septembre 2008

Comice 2008 - La reine de Rians et ses Dauphines Comice 2008 - Le char de la Reine de Rians Comice 2008 - L'entrée des Aix (Rte de Brécy)

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